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Une brique à partir… d’urine humaine !

Une brique à partir… d’urine humaine !

Il est bon, mon moellon ; il est bien, mon parpaing ! Trois expositions différentes de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne proposent chacune un modèle de brique. Toutes trois sont fabriquées à partir de matière, disons… étonnante.

Une brique à base de déchets textiles

FabBrick est une entreprise qui commercialise des briques conçues à partir de déchets textiles, qui sont compressés et solidifiés. Réalisées du coup à base de matériaux recyclés, elles n’en sont pas moins esthétiques et fréquemment utilisées en murs apparents.

FabBrick est présentée dans l’exposition « Dépliages – Corps accord avec l’objet industriel ». Cette exposition présente une sélection d’objets, textiles et accessoires produits par 35 entreprises qui, grâce au design, ont changé dans leur manière de s’approvisionner, d’innover, de produire.

Une brique à base de ciment biominéral

Ce « ciment biominéral » est directement inspiré du corail. Baptisé BioLith, il est composé de microorganismes et de sable assemblés par un mécanisme de vibration. En cinq jours, et sans apport d’énergie, il atteint sa pleine résistance, avec des propriétés physiques qui dépassent celles du ciment standard.

BioLith est présenté dans le cadre de l’exposition « Du sensoriel au biomimétisme ». Cette exposition montre comment on peut résoudre des problématiques humaines en prenant comme modèles la nature et ses êtres vivants.

Une brique à partir… d’urine humaine !

Enfin, troisième brique, et certainement pas la moins étonnante, la « Bio-brique » développée en Afrique du Sud à partir… de bactéries et d’urine humaine ! On nous explique que la production d’une bio-brique nécessite 30 litres d’urine mais que seulement 1% de ce volume est, au final, utilisé, le reste pouvant être converti en engrais ! Comme quoi, dans la recherche pour valoriser nos déchets, l’homme est tout de même capable d’aller assez loin…

La Bio-brique est présentée dans le cadre de « Singulier Plurielles ». Cette exposition présente des projets de designers africains qui, de part les contraintes du continent, sont contraints à innover, à penser différemment, bref, à bifurquer.